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Notre petit chalet perdu dans le Tyrol autrichien : découvrir la luge entre les sapins!









Waldhuette… Hochpillberg, dans le Tyrol autrichien.

Un seul fantasme : découvrir les pistes de luge naturelles et inimaginables de ce pays pour lequel la luge est une institution absolue!!!

Je rêvais d’un petit chalet en bois perdu au milieu des sapins, je rêvais de luges traditionnelles et de descentes dans la nature, avec pour toile de fond les sommets alpins de l’Autriche.

Et l’arrivée dans l’après-midi a été à la hauteur de toutes mes attentes!

Après avoir traversé la France en diagonale, et avoir été reçus deux nuits comme des rois par mes cousins chéris de Besançon, nous avons gagné l’Autriche.

A la frontière, la neige était très présente, sous un ciel gris, un peu triste… Et progressivement, la vallée du Tyrol a fait son apparition, dans un ciel bleu azur, aux sommets enneigés et aux prairies d’un vert déjà éclatant: ça y est, Heidi (oui d’accord, elle est Suisse!!) N’était pas loin !

Vitre ouverte, ça sentait le foin, l’air vivifiant de la neige, et un peu la vache aussi !!!


Tout près de l’arrivée, on a fait un stop dans une cabane conseillée par notre hôte Monika, où des produits tout frais de la ferme sont vendus en libre service : pas donné, mais tellement alléchant!

On s’est laisser tenter par du beurre frais, des yaourts maison à la myrtille, des saucisses et des knödel, des grosses boulettes de pâtes avec des légumes et des lardons, qui s’avéreront parfaites dans un bouillon de légumes!


Monika - la propriétaire du chalet que nous avons loué pour cinq nuits - nous a donné rendez-vous au parking d’hiver, sur une toute petite route. C’est d’ici qu’on gagne le chalet à pieds par un chemin enneigé dans les sapins, tellement bucolique!

Monika est pétillante : bonnet sur la tête, petites tresses le long du cou, le regard rieur, les joues rosies par le froid, elle parle bien français dans un accent tonique très accueillant, et elle a tout prévu : des crampons pour nos chaussures, deux grands traîneaux pour nos bagages, et hop, nous voilà embarqués dans l’aventure! Nous voilà au coeur des habitudes autrichiennes! Il faut une vingtaine de minutes pour parvenir à notre cocon, que Monika nous fait visiter avec un tas d’explications très tentantes sur les balades dans les environs immédiats : à pieds en crampons, en luge, en raquettes, en ski de fond, en ski de piste, tout est possible ! Le rêve!

On prend nos marques dans ce petit chalet familial : si la structure en bois est d’origine, l’intérieur a été entièrement rénové dans un style traditionnel très douillet, il est super bien équipé, on a même l’appareil à gaufres (« oh, en forme de coeurs !! ») pour le petit déjeuner! Un poêle au centre de la pièce de vie nous fournit une chaleur rapidement agréable, alors que le couloir, l’escalier et le petit palier, eux, ne sont pas chauffés, on limite les aller-retours dans ces zones glacées et on se délecte à chaque fois de revenir au salon! 

On se dépêche de s’installer, et nous voilà partis à la découverte des environs, pour tester les luges traditionnelles mises à disposition. Un appentis à côté de la réserve de bois fournit le parfait équipement de l’Autrichien dans la montagne: des sacs à dos, des frontales, des luges en bois, des raquettes, des crampons, des bâtons, on devrait être parés à toute éventualité!!! On comprend aussi que les alentours recèlent des hectares de découvertes enneigées en pistes de randonnée, on va avoir du mal à choisir tant l’offre, entièrement authentique et naturelle, est impressionnante…


On descend sur le chemin en contrebas du chalet, on marche quelques centaines de mètres, et on découvre un chemin idéal pour tester nos luges. Les premières sensations ne sont pas évidentes, il faut comprendre comment diriger son engin, qu’on pilote au moyen de rênes, on prend rapidement de la vitesse, c’est épatant! La neige commence à glacer en cette toute fin de journée, ce qui est parfait pour la glisse. Le soleil se couche derrière les sommets à l’horizon, le ciel rosit, c’est doux et splendide à la fois. Le bien-être est total, je crois que j’ai fait le bon choix en en jetant mon dévolu sur le Hochpillberg, cette toute petite région du Tyrol perdue au-dessus de Schwaz.

Quel privilège d’évoluer entre les sapins, seuls au monde dans cet environnement sublime. On remonte la piste à pieds et à la frontale, c’est un chemin enneigé au milieu des sapins, qui sent bon les aiguilles de pin, où l’eau coule par endroits dans un chant léger, et glace sur place en de sublimes sculptures, où le soleil qui descend derrière les montagnes joue à cache cache avec les arbres pour venir éclabousser de roses et d’oranges la neige figée pour la nuit comme pour l’éternité…

On est quelque part entre Blanche Neige et le Petit Chaperon rouge… la féérie est au bien au rendez-vous !


La soirée se termine autour d’un jeu en famille (on s’est engagés tous les cinq à partager ce moment chaque soir), puis je fais ma mère parfaite en confectionnant la pâte à gaufres pour le petit déjeuner du lendemain.

Il est temps de se glisser sous les épaisses couettes en plumes d’oies (on n’en sait rien en fait, mais elles sont tellement douillettes qu’on veut y croire!) : les housses en flanelle sont parfaites pour se réchauffer et repousser la bise du couloir qui veut se faufiler sous la porte ! 


C’est ça la vie d’un petit chalet perdu dans les montagnes autrichiennes : dure et douillette à la fois, la solitude au milieu des paysages immaculés se mérite !

(NB : la dernière photo, c'est le beurre fermier local : trop mignon les petits canards non ??)




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