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Moorea : quand la montagne plonge dans le lagon...






Moorea, c’est la petite soeur de Tahiti, joignable en 50 minutes de ferry. C’est celle qu’on aperçoit depuis la côte ouest de sa grande soeur, avec toujours quelques nuages accrochés à ses sommets.

Les reliefs luxuriants de l’île, qui plongent directement dans le lagon, lui donnent des airs de repaire de pirates. La baie de Cook, où nous logeons, est d’une beauté primitive et sauvage assez inédite, où les tons de vert dominent, où l’émeraude profond de l’eau fait se refléter les cocotiers et où quelques voiliers semblent endormis pour l’éternité.

Notre petit faré, le Fare Honu (qui signifie « Tortue ») est une petite construction toute mignonne où l’on vit dedans-dehors, avec une pièce de vie qui donne directement sur la nature, et trois chambres à l’intérieur. Tout est astucieusement agencé, depuis le garde-manger à l’ancienne, très 50’s jusqu’à la salle de bain mignonnette en pierres qui donne sur le jardin.

Les capucins donacoles, des petits oiseaux très mignons aux becs bleu-ciel, viennent par dizaines se poser sur les larges feuilles des bananiers qui donnent jusque dans le séjour. On alimente des coquilles de coco suspendues avec du riz pour oiseaux, qu’ils attendent avec impatience !!

Le premier après-midi après notre arrivée sur Moorea, on sillonne la route circulaire pour faire le tour de l’île, et appréhender la géographie de l’endroit. Moorea est une montagne faite de plusieurs promontoires aiguisés couverts de jungle, qui plongent littéralement dans l’océan, c’est un décor vraiment impressionnant, je dirais même totalement dingue!

Deux baies dominent le paysage, la baie de Cook, et la baie d’Opunohu, découvertes par Cook en 1777. La route longe ces paysages fantastiques, les petites chapelles de St Joseph donnent l’impression que le décor est figé au XIXe siècle.

Les nuages embrument les sommets, les cocotiers saluent les rivages.

La route est tranquille, on roule mieux ici qu’à Tahiti, on croise peu de monde.

On fait un premier stop sur la plage des Tipaniers, au nord ouest, pour réserver des kayak pour le lendemain : la plage, toute petite, au sable clair, donne sur trois « motu » (îlots coralliens) en face, et sur un spot réputé de raies pastenagues et de requins à pointes noires. Illuminées par le soleil, les eaux du lagon sont superbes à cet instant de l’après-midi…

Les 60 km de circonférence se font rapidement dans cet univers très rural: chaque propriété, toujours assez sommaire, a sa micro-plage, quelques mètres carré de sable dans l’eau, et des thons qui pendent à la vente en bord de route.

On retrouve aussi les stands de fruits et légumes, on fait quelques courses, on achète les caramboles qu’on a goutés sur Tahiti, et on teste le mape chaud, vraiment comme des marrons cuits, sauf que ce n’est pas tout à fait l’ambiance d’un Noël hivernal autour de nous!


La journée se termine sur la plage de Temae, au sable corallien un peu épais : soirée barbotage pour Zoé et moi dans la lumière du couchant!



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