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Les sources chaudes tropicales de Katherine : les pandanus dans les eaux claires...






Katherine : à 2h de route de la sortie sud de Kakadu, cette petite ville du Northern Territory semble très majoritairement aborigène. A Darwin et dans les autres villes de l’Australie que nous avons parcourues auparavant, les quelques aborigènes croisés sont toujours dans une misère sociale majeure, victimes de l’alcool et de la drogue, errant sur les trottoirs et dans les stations-service. Ici ils semblent tous des habitants bien intégrés, ça fait presque bizarre mais chaud au cœur de les voir évoluer dans leur ville, faire leurs courses, conduire leurs 4x4… Ils sont tout de même pieds nus, et semblent bien ancrés dans une vie communautaire. Leur aspect physique est vraiment propre à ce phénotype aborigène unique : la peau très noire, des jambes grêles sur un tronc plus massif, des traits du visage épais avec des arcades sourcilières proéminantes, on devine en les regardant qu’ils sont les descendants du berceau de l’Humanité, leur ressemblance avec les portraits des premiers hommes est vraiment frappante. Ça inspire respect et admiration !

Nous avons deux nuits pour nous poser un peu dans un vrai camping (l’une en tente, l’autre dans un bungalow pour profiter quelques heures d’un peu de confort), faire le ravitaillement et les lessives avant de partir pour les Terres d’Arnhem, et surtout profiter des sources chaudes !

Et oui, voilà un des petits bijoux de Katherine, qui est la raison essentielle de notre étape ici : une source naturelle qui émerge de terre à 32 degrés constants, dans une eau limpide, et donne naissance à une petite rivière qui évolue au milieu de la végétation, des pandanus, des eucalyptus, dans laquelle on se laisse porter par le courant, un régal ! Nous avons pu en profiter le matin, alors que manifestement les touristes australiens attendent l’après-midi pour y aller, et c’était trop beau, et trop bon !! Un petit morceau de Center Park pleinement naturel, comme dit Pierre, « on aurait voulu le fabriquer en artificiel, on n’aurait pas fait mieux ! ». Bon, par contre, qui dit 100% nature dit branchages, troncs d’arbres, rochers sur le fond sableux, emportés par le courant on s’y est fait quelques bleus ! On n’a pas résisté à y retourner en fin d’après-midi mais il y avait beaucoup plus de monde, et le soleil ne donnait plus dans l’eau pour en révéler les splendides couleurs du matin. On y retournera demain matin avant de prendre la longue Central Arnhem Road !



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