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Huahine : un vrai coup de foudre !






Huahine...

Une île comme une vahine aux courbes sensuelles…

Et pour cause, Huahine signifie « sexe de femme », tirant son nom du fait qu’elle a toujours été gouvernée par des reines.

Alors que dans l’archipel de la Société, Tahiti et Moorea font partie des îles dites « du Vent », Huahine appartient au groupe des « Iles sous le Vent », que nous allons explorer jusqu’à Maupiti!

C’est donc notre première étape dans ce chapelet, et quelle étape.

Si l’atmosphère de Tahiti et de Moorea nous avait déjà paru particulièrement paisible, ici à Huahine, cette sensation est encore multipliée par dix!!!

On découvre une île fantastique, un vrai petit paradis aux paysages très diversifiés, entre un lagon aux bleus incroyables sous le soleil, des baies calmes turquoises cernées de verdure, et un relief montagneux plus doux.

A Huahine, il n’y a  pas qu’une route circulaire qui resterait au niveau de la mer, il y a plusieurs routes qui traversent les deux parties de l’île, Huahine Nui au nord, la plus grande et Huahine Iti au sud, la plus petite, parcourues d'un lacet d’asphalte offrant une diversité de vues et de niveaux, en montant puis en redescendant, dans des courbes qui révèlent des paysages paradisiaques, que ce soit vers l’eau ou vers les terres…


A Huahine, la vie polynésienne est encore cent fois plus authentique: les habitants ont toujours refusé les resorts de luxe, mais n’ont jamais sacrifié leur sens de l’accueil. Tout le monde a le sourire, le stress n’existe pas ici!

Nous avons sillonné l’île avec un tel plaisir qu’on s’est vite dit que trois nuits et deux journées entières seraient bien trop courtes pour profiter de ce bout du monde qui invite à rester toute la vie…


Au détour des virages, en haut des collines comme au pied des grandes baies, les vues sont à chaque fois un émerveillement… Du vert à foison dans des décors de jungle accueillante, des turquoises déments dans un lagon qui change de couleur tout au long de la course du soleil et des nuages, des bicoques polynésiennes de carton-pâte aux tons pastels, des filets de pêche, des petites tables de bord de route, des pirogues, des fleurs à foison, des parcs à poisson, des Fare traditionnels, des vestiges de marae par dizaines qui saluent l’océan et le soleil, et de la musique partout, tout le temps…


On a eu la chance d’atterrir en plein Heiva, ce grand festival annuel polynésien qui a lieu en juillet. Bien sûr, si les festivités de Tahiti sont grandioses et accueillent un nombre impressionnant de passionnés de danse - , ici c'est une version beaucoup plus artisanale qui s'offre à nous! Le Heiva est un rendez-vous pour tous les habitants, qui s’affrontent en danses et en chants par district, dans une ambiance de fête au village très authentique…

Notre première soirée de Heiva aura eu lieu sous la pluie, un poisson cru au lait de coco sur les genoux, dans la liesse de la fête. Les jurys sont très respectés, les discours sont en français et en tahitien, l’île raconte son histoire, ses légendes, et tout le monde apprécie la beauté des musiques, le rythme endiablé des percussions, les rires des pas dans les flaques d’eau! Les colliers de fleurs sont distribués aux jurys en cadeaux au début de la représentation, et de nombreux spectateurs, hommes comme femmes, portent des couronnes végétales magnifiques, toute la décoration du site est en palmes tressées, c'est superbe.


Ce soir, on mange sous notre faré, face à la mer, dans le bruit des vagues et la fraicheur de la brise.

Et on se dit qu’on est drôlement bien à Huahine…





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